Finition
Plus le matériel est sommaire,
plus le travail est long.
Le minimum: une scie à métaux, un marteau, un burin fabriqué
dans une vieille lime, eau, sable et chiffon.
Les canalisations et le cône de coulée sont sciés dans un
premier temps. Le bronzier réfléchi a disposé judicieusement
tous ces tuyaux de cire devenus
bronze. Il a prévu le passage de la scie. Dans un deuxième temps
marteau et burin (burins de toutes sortes cest mieux) continuent le travail.
Arrivent les
limes, elles feront disparaître tous les petits surplus. Viennent leau
et le sable aidés de la main et des doigts, parfois dun chiffon.
Papier de verre et autres abrasifs sont les bienvenus dans latelier de
finition. Ce qui est bienvenu également se sont un établi et un
étau mais on passe à des habitudes européennes.
Nous venons de voir comment enlever les surplus. Voyons comment pallier les
manques. Trois attitudes envisageables; sen contenter, les mettre en exergue,
les camoufler. Une autre possibilité est de boucher le trou avec du bronze
coulé. Cette solution est choisie quand refaire une cire est un long
travail, un travail
plus long que la réparation. Elle consiste à remettre de la cire
à lemplacement du manque. Notre sculpture en bronze réparée
de cire nous convient. Cône de coulée, jet, évent sont disposés
sur le ou les rajouts de cire. A partir de là on pratique comme dhabitude,
cest-à-dire: première couche sur lensemble de la sculpture
sauf au nouveau (ou nouveaux) cône de coulée, bien sûr. Séchage,
deuxième couche, séchage, décirage, cuisson intense, coulée
de bronze dans un moule très chaud sont les phases suivantes. Normalement
le rajout et le bronze de la première coulée font corps. A partir
de là on revient à la casse des surplus à éliminer.
REMARQUE
Les personnes connaissant la brasure, la soudure, le matériel électro
portatif et autres meules sans oublier les perceuses voir les tours, peuvent
très bien les
utiliser si elles en ont laccès. Tout cela accélèrera
la finition.
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